dimanche 29 novembre 2009

Une vraie Touriste

Pour participer au Marathon de New York il y a deux possibilités, s'inscrire au tirage au sort (celui pour 2010 est déjà fermé) et se débrouiller pour trouver une chambre et un vol à cette époque, ou s'inscrire par une agence de voyage. La plus connue étant Thomas Cook. Mais il faut anticiper, je me suis inscrite plus d'un an avant. L'avantage bien sur c'est de n'avoir rien d'autre à penser qu'à la course et une fois sur place de se faire plaisir.
Pour cette première journée l'équipe dynamique des accompagnateurs proposaient une visite en bus de la ville. Mais j'ai préféré arpenter les trottoirs avec mon appareil photo, histoire de me mêler à la foule des New-yorkais partant bosser. Pas envie du côté voyage organisé, qui me fait toujours penser à l'album des Bidochons...
J'exagère, ils étaient vraiment bon côté organisation mais voyager en groupe avec des Français à l'étranger n'est pas le meilleur moyen de découvrir un pays. C'est bien connu, on est meilleurs que tout le monde et on râle tout le temps...
Alors je sais que certains ne partage pas mon point de vue mais j'ai aimé être seule pendant ces quelques jours, pour aller où je voulais quand je voulais. Je crois que c'est l'idée que je m'étais fait de ce voyage depuis le début. C'est aussi une caractéristique fondamentale de la course à pied. Cela me rappelle le titre de la nouvelle d' Alan Sillitoe: "The Loneliness of the Long Distance Runner", que je n'ai toujours pas lue.

Après Times Square, j'ai fait le tour des sites les plus connus de ce quartier de Midtown, ces endroits que chacun peut reconnaitre parce qu'ils sont dans tous les films qui se déroulent à Manhattan. (Un clic sur la carte pour agrandir).


D'abord Rockefeller Center, pour la statue dorée et la patinoire qui n'avait ouvert que quelques jours auparavant. Il faudrait que je fouille dans les cartons, j'ai quelque part pratiquement la même photo, prise il y a une vingtaine d'années .

Je porte la tenue idéale de la parfaite touriste, vêtements confortables, lunettes de soleil, sac à dos, et petit guide qui tient dans la main...

Passage devant Saint Patrick's Cathedral, la plus grande des États-Unis. J'aime le contraste de son architecture et des buildings autour.

J'ai poursuivi en direction de la célèbre gare de New York, Grand Central Terminal. Je me suis arrêtée au milieu de l'immense Hall, j'adore l'horloge au dessus du guichet...

En fait, j'aurais surtout adoré assister à cette scène...


J'ai terminé la boucle par la bibliothèque municipale. The New York Public Library, gardée par les deux lions majestueux.
Les salles sont immenses et boisées, il y a là des millions de livres. L'ambiance studieuse tranche nettement avec le bourdonnement incessant de la ville, c'est un havre de paix qui donne envie de reprendre les études.




Je m'aperçois qu'il va me falloir du temps pour raconter ce séjour. J'en suis rendue à peine à la fin de la première matinée, j'y ai passé six jours... Pas grave, il restera ces images et ces mots et les mettre en forme me ramène au cœur de Manhattan.

mercredi 25 novembre 2009

Cette fois j'y suis.


Souvenir du premier jour, me retrouver dehors, sur le trottoir, en plein Manhattan. Après avoir traversé les portes à tambour de l'hôtel Pennsylvania, je m'arrête, le cœur battant et j'observe... tout est en place, les taxis jaunes, les grattes-ciel dont on ne voit pas la tête, celle de l'Empire State Building par exemple, à quelques blocs de là. Et puis "just across the street" le fameux Madison Square Gardens, immense salle qui accueille évènement sportifs et autres méga concerts (dont celui de Michael en 2001, oups, désolée, je n'en parlerai plus).


Première mission, petit dej. Les repas n'étant pas compris dans l'hébergement, il me faudra quérir ma pitance trois fois par jour. Le problème à New York, c'est le choix. Je pense qu'il y a un resto tous les 200m environ. La plupart servent au comptoir, et quand il est 9h00 du mat et que la plupart des citadins prennent leur repas dehors, il faut pas traîner pour passer ta commande. Seulement, pas le temps de lire les immenses tableaux qui déclinent 20 sortes de café différents. Pour cette fois ça sera un bagel ham and cheese et un small black coffee. J'adore le café américain, servi dans des immenses gobelets en papier, j'arrive jamais au bout. Je vais surement faire hurler les vrais aficionados...
Comment ça tu ne sais pas ce qu'est un bagel???


Ensuite, pour la première fois du séjour je remonte jusqu'à Times Square. Parce que c'est là que je veux être, là où la 7th rejoins cette drôle d'avenue qu'on appelle Broadway , la seule qui traverse Manhattan en zigzaguant. Sinon, c'est facile de se repérer, les rues vont d'est en ouest et les avenues du sud au nord, ce qui donne un quadrillage bien régulier. Sauf pour Broadway, la rebelle et les quartiers sud.


Avant mon voyage j'avais emprunté à la bibliothèque un numéro du nouvel obs qui titrait sur le nouveau New York. L'article était illustré d'une photo de Times Square avec des gens allongés sur des chaises longues. Je n'ai eu droit qu'aux chaises de jardin mais putain ce que c'est dingue de t'asseoir comme ça, alors qu'autour il y a un défilé incessant de voitures, que les immeubles sont couverts de panneaux gigantesques aux publicité criardes, d'être assis là, tranquillement. Avec l'impression d'être au centre du monde!

Et la vidéo, c'est moi qui l'ai faite!

dimanche 22 novembre 2009

Yes I Could!

3 semaines aujourd'hui que j'ai franchi la ligne d'arrivée. Il m'aura fallu ce temps pour me décider à venir raconter cette fabuleuse expérience. Il faudrait que je renomme ce blog "de retour de New York"!
J'ai quitté mes montagnes par le train le 27 novembre, le ciel était bleu pétant, un vrai ciel des Hautes Alpes. Je me souviens m'être dit comme j'avais du mal à imaginer que j'allais me retrouver au cœur de Manhattan quelques poignées d'heures plus tard. Après un train et deux autocars, je me suis posée au formule 1 de l'aéroport de Marignane pour une courte nuit.
Rendez-vous le lendemain à 6h00. Journée interminable d'aéroport en avions, de salles d'attente en corridors de duty free. C'est toujours étrange cet espace de no man's land et de no man's time... où tu ne sais plus très bien ni quand ni où tu es. Arrivée à La Guardia airport de nuit, nous montons dans le bus direction New York et soudain, au détour d'un virage, les grattes-ciels de Manhattan! Cette fois j'y suis. Je colle mon nez à la vitre, je sors l'appareil tout en sachant que le résutat ne va pas être terrible. En fait si, ça donne une idée de l'état dans lequel j'étais...


Enfin arrivée à l'hotel il m'a fallu encore un peu de patience. La chambre qui m'avait été attribuée était occupée. Du coup je me suis retrouvée dans une autre beaucoup plus spacieuse, avec 2 lits où on aurait pu dormir à deux, mais que j'ai finalement gardée rien que pour moi. Il devait être 22h00 heure locale donc environ 4h du mat dans ma tête, je me suis vite glissée sous les draps. Les bruits de la ville m'ont bercée...